13 signes infaillibles pour déceler que tu voyages depuis très, très longtemps
Tu as le voyage dans l'âme. Si ton prochain voyage n'est pas encore réservé, tu es au moins sûr de l'endroit où tu aimerais aller. Tu as fait des miracles pour pouvoir te permettre soit le coût financier d'un voyage, soit le temps nécessaire pour explorer. Tu es le genre de personne qui a des livres de table basse sur les lieux dont tu rêves où des amis t'invitent à leur rendre visite ou à voyager ensemble. Faire du sac à dos et prendre l'avion sont tes passions, bien sûr. Mais il y a certaines choses qui séparent les amateurs de voyage des nomades acharnés, voyageant à tout prix, dormant à la porte d'embarquement.
Tu sais qui tu es. Tu as une carte avec des épingles dessus et tu as définitivement un tatouage lié au voyage (ou plusieurs). Toujours pas convaincu-e ? Ci-dessous, 13 signes infaillibles que tu voyages depuis très, très longtemps ou que tu as maîtrisé l'art de voyager avec un sac à dos autour du monde.
1. Tu manges de la nourriture de rue douteuse
Les petits plats de rue dans des contenants non marqués réchauffés par les rayons du soleil ne te font pas peur. Les sauces mystère sont ta façon de te lier avec le monde. Tu te dis que ce n'est pas ton problème de savoir quand cette nourriture a été faite ou combien de temps elle a été exposée. « Mon système immunitaire gère ça », dis-tu, en avalant des fruits de mer tièdes.
2. Tu trinques avec de la bière bon marché
Écoute, les bières artisanales (surtout celles fabriquées au Canada) sont une belle chose, mais quand tu es en voyage, c'est tout pour la bière nationale. Eh, presque chaque pays a ses bonnes vieilles bières nationales bon marché vendues dans chaque dépanneur—Singha en Thaïlande, VB en Australie, et... Molson au Canada ? Quand il s'agit d'économiser un dollar, tu as même été connu-e pour faire des stocks de la bière la moins chère et tu ne voudrais pas que cela soit autrement.
3. Tu dormirais dans un bus plus d'une fois par semaine
On te connaît pour t'endormir facilement dans un bus de nuit. Le son de la circulation est ta berceuse et tu es insensible au mal des transports des autres voyageur-se-s, et tu dors profondément tout au long du trajet. Sois honnête : As-tu déjà acheté des billets de bus de nuit pour économiser sur l'hébergement ? Félicitations, tu as atteint le statut de nomade de niveau supérieur.
4. Tu as préparé des repas avec les restants de bouffe d'autres backpackers...
Tu as atteint le summum du statut de backpacker quand tu as préparé des repas avec les restes abandonnés d'autres voyageur-se-s. C'est comme un rite de passage, un témoignage de ta débrouillardise, et soyons réalistes, un peu un jeu de survie aussi. Qui a besoin d'étoiles Michelin quand tu as une assiette pleine de restes communautaires ? Aucune honte. Tu as vu le monde et tu as payé ta part. On fait ce qu'on doit faire !
5. Et tu peux inventer des recettes (débattable) basées sur ce que tu as
Manger à l'extérieur et goûter à la cuisine d'une région est incontestablement l'une des meilleures façons de se connecter à une culture locale. Rassembler tous les ingrédients restants que tu as dans ton casier est ta meilleure façon de te connecter à ta réalité financière. Pour toi, du thon, de la compote de pommes et des Cheerios constituent un repas si tu le dis.
6. Tu oublies souvent quel jour on est
C'est mardi ? Vendredi ? Ou dimanche matin ? Tu n'en as aucune idée et ça ne t'importe peu car pour toi, ils sont tous identiques. C'est la vie ! Tu t'occuperas de trouver un vrai travail plus tard…
7. Parfois, tu oublies même où tu es
Cela s'est produit à plus d'une reprise. Après plusieurs jours de vols et de trajets en bus, tu oublies totalement où tu es. Tu te réveilles les deux yeux dans le même trou et, encore en train de t'adapter au décalage horaire, tu es persuadé-e d'être à Lima alors que tu es en fait juste à l'extérieur de Cusco. Un classique pour un-e backpacker. Il est temps d'un café.
8. Tu oublies à quoi ressemble cuisiner sans public
Des nouilles ramen faciles à la recette de bolognaise de ta grand-mère, tu as préparé chaque bouchée que tu as mangée ces deux derniers mois et demi dans une cuisine d'auberge. Tu oublies à quoi ressemble le fait de cuisiner hors d'un espace partagé et tu n'as même pas réussi à assembler un PB&J sans quelques paires d'yeux sur toi alors que tu te frayes un chemin parmi d'autres backpackers affamé-e-s faisant la même chose.
9. Tu as une préférence pour les lits superposés…
Le lit du haut est le meilleur choix car il est plus proche du ventilateur au plafond, tu ne seras pas réveillé-e par ton/ta camarade de lit qui grimpe à l'échelle en pleine nuit, et tu ne risques pas une commotion en te cognant la tête contre le lit du haut quand tu te réveilles désorienté-e à 3 heures du matin. Tu as pesé les options et tu sais ce que tu veux.
10. Et tu es capable de t'endormir n'importe où
Après des années d'exploration et en donnant la priorité aux voyages, tu as appris à bien dormir quel que soit l'environnement. Tu peux dormir lors d'un trajet en bus cahoteux, dans un avion turbulent, sur un lit superposé, dans une tente, à la porte d'embarquement d'un aéroport, dans un van ou sur le sol d'un-e inconnu-e.
11. La conversation classique de backpacker te fatigue
D'où viens-tu ? Où as-tu été ? Combien de temps voyages-tu ? Où vas-tu ? Ces questions sont les moyens évidents de briser la glace dans un espace commun d'auberge mais après tant de temps à sillonner le globe, tu es un peu lassé-e des démarreurs de conversation de backpacker typiques. Tu as envie de connexion mais pas du bavardage répétitif.
12. Tu as oublié ce que c'est d'utiliser des tiroirs ou un vrai placard
Parce que les t-shirts froissés et les tenues de sport sont désormais ta vie.
13. Tu es un-e pro pour laver les sous-vêtements et les t-shirts dans l'évier
Si les lavabos des salles de bain de ton voyage sont devenus ta buanderie, tu es un-e vrai-e backpacker. Tu as maintenant l'habitude de laver les sous-vêtements et les t-shirts dans les éviers et à les suspendre pour qu'ils sèchent à l'air. Tu as passé le test olfactif autour du monde, mais si tu veux un conseil, il est peut-être temps de traîner toutes tes fringues à la buanderie.