Étiquette en dortoir d’auberge: 10 règles que tout voyageur devrait connaître

10.12.25

Séjourner dans un dortoir d’auberge, c’est un peu comme un camp de vacances pour adultes : des lits superposés, des salles de bain partagées, une galerie de personnages et des aventures mémorables prévues chaque jour.

C’est chaleureux, c’est collectif et… ce n’est pas toujours très privé. Mais c’est aussi ce qui rend les échanges si faciles. D’où l’importance de respecter les règles de base du savoir-vivre en dortoir et d’éviter de briser le code non écrit qui consiste à ne pas être le pire coloc imaginable. La plupart des gens comprennent. D’autres… l’apprennent à leurs dépens. Que tu sois à ton premier voyage sac au dos ou sur la route depuis assez longtemps pour avoir des opinions bien arrêtées sur les cadenas de casier, voici ton guide express pour éviter de te faire des ennemis tout en voyageant à petit budget.

1. Personne n’a demandé à sentir ça

Commençons simplement : évite de faire sécher des vêtements sales dans les espaces communs. Après une longue journée de voyage, personne n’a envie d’entrer dans le dortoir et de sentir des chaussettes humides ou un t-shirt de rando bien imprégné. Les auberges ont presque toujours des cordes à linge ou des salles de lavage et, sinon, on trouve facilement des buanderies dans la plupart des villes fréquentées par les voyageurs. Utilise-les. Et si tu ne fais pas de lessive en cours de route, garde ton linge sale dans une taie d’oreiller ou un sac en tissu et range-le. Ça relève de ton espace personnel, pas de l’espace partagé.

Smelly

2. Respecte les heures calmes du matin et du soir (sérieusement)

C’est un grand classique et, si tu débutes dans le monde du sac à dos, c’est peut-être la première fois que tu l’entends : évite de fouiller dans ton sac ou de faire du bruit tôt le matin. Et, par pitié pour tous les voyageurs, coupe cette alarme qui n’en finit plus. Refaire ton sac aux aurores juste avant le départ, ce n’est vraiment pas l’idéal. Les fermetures éclair, c’est non. Le bouton « snooze » cinq fois de suite, définitivement non. Si tu pars pour une navette au lever du soleil, prépare ton sac la veille. Même chose pour les noctambules : si tu rentres tard, garde ta brosse à dents et ton pyjama à portée de main pour éviter de réveiller tout le monde en les cherchant.

3. Le chaos nocturne… pas dans le dortoir

Les grandes discussions de fin de soirée, c’est pour les bars ou les salles de bain de club — pas le dortoir. Si d’autres dorment, poursuis la conversation à l’extérieur de la chambre. Que tu arrives après une longue journée de bus ou que tu rentres d’une tournée des bars, la règle est la même. Dirige-toi vers un espace commun ou une terrasse. Beaucoup d’auberges ont des bars, des salons ou des cuisines prévus pour se détendre. Et quand tu entres dans un dortoir tard le soir, pars du principe que quelqu’un dort, même si tu ne le vois pas.

Wakeup

4. Ne laisse aucune trace

Avant de partir pour la journée, adopte le réflexe du randonneur : ne laisse aucune trace derrière toi. Évite de laisser un sac qui donne l’impression qu’une tornade est passée — ou un contenant de repas à moitié ouvert. (Beurk.) Pendant ton séjour, pense aux autres et à leur besoin d’un espace propre et organisé. Au moment de quitter, fais attention aux consignes de l’entretien ménager : certaines auberges demandent d’enlever les draps, d’autres non. Il y a généralement des indications affichées ou l’équipe à l’accueil peut te guider.

5. Tenue optionnelle? Absolument pas

Soupir. Ça peut sembler évident, mais il y a toujours une exception. Petit rappel donc : les dortoirs ne sont pas des espaces où la tenue est optionnelle. Le minimum social, c’est de porter des vêtements.

Decorum

6. L’endroit où tu poses ton sac en dit long sur toi

Fais attention à l’endroit où tu poses tes sacs, surtout si tu ne voyages pas exactement léger. Oui, il y a généralement des casiers, mais si ton sac doit rester au sol pour une raison ou une autre, évite de bloquer les passages, le lit de quelqu’un d’autre ou de prendre la moitié de la chambre. Avoir conscience de l’espace que tu occupes est utile en voyage — et développer ce réflexe maintenant te servira longtemps.

7. Air partagé: garde-le respirable

Les backpackers ont la réputation d’être des voyageurs peu exigeants, et on adore un sac bien poussiéreux. Mais la vie en dortoir se fait à proximité, et l’air est… partagé. Un minimum de propreté et des vêtements relativement propres font une vraie différence pour tout le monde. Et dernière chose : vas-y mollo avec les parfums ou les sprays corporels dans le dortoir. Si l’odeur est assez forte pour laisser un arrière-goût chimique, c’est clairement trop.

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8. Lumières éteintes? Laisse-les éteintes

Allumer les lumières quand d’autres dorment est l’un des moyens les plus rapides de s’attirer l’hostilité de toute la chambre. (Et à 2 h du matin, la politesse canadienne a ses limites.) C’est particulièrement important si les lits du dortoir n’ont pas de rideaux. Prends une lampe frontale — elle te servira dans bien d’autres situations — ou utilise la lampe de ton téléphone.

9. Partage les prises (et la douche)

Monopoliser les prises murales était un plus gros problème avant que tout le monde ait des batteries portables, mais ça arrive encore. Même si chaque lit a sa propre prise, fais preuve de considération avec celles qui sont partagées. Même principe pour les salles de bain : si le dortoir n’a qu’une seule douche, évite les longues douches « tout compris » pendant que des randonneurs frigorifiés attendent leur tour.

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10. Un simple bonjour peut faire toute la différence

Si tu te sens d’humeur sociale et que tu as envie de dire bonjour à tes colocs de dortoir, vas-y. Beaucoup de gens seront curieux de connaître l’essentiel : d’où tu viens, ton itinéraire, ta prochaine destination. Ces petites conversations peuvent mener à de belles rencontres — ou à un·e nouvel·le ami·e avec qui partager un taxi ou une tournée. Qui sait, tu pourrais même recevoir une invitation à souper une fois bien installé·e.

Cela dit, si tu te sens fatigué·e ou plutôt introverti·e, tu ne dois rien à personne. Aucune obligation d’échanger. Fais comme tu le sens.