Ces 12 trucs sont ultra canadiens et, honnêtement, pose pas de questions…

Le Canada, c’est le rêve ultime pour pas mal de voyageurs internationaux. On dit que les Canadien.ne.s sont sympa et chill, mais on est bien plus que ce stéréotype de randonneurs polis perdus dans les bois. Apprends à nous connaître un peu mieux et tu découvriras un peuple adorablement bizarre et incroyablement enthousiaste.

Que ce soit ta première visite ou ton grand retour, voici quelques trucs ultra précis que tu pourrais remarquer sur la culture canadienne. Pourquoi on est comme ça? Franchement, on sait pas… c’est juste de même.

Nager dans l’eau froide

C’est pas qu’on sent pas le froid. C’est même pas qu’on l’aime particulièrement. C’est juste qu’on s’en fiche.

Si t’as le cran, tente un plongeon glacé hors saison. Sinon, pour une initiation un peu plus douce à la culture canadienne, fais un saut rapide dans un lac vers la fin du printemps. J'insiste bien sur le mot rapide! Commence l’entraînement dès maintenant…

Descendre les rivières en tripes l’été

T’as prévu de visiter cet été ? De juin à mi-septembre, c’est clairement le moment idéal pour profiter de nos côtes, lacs et rivières. Et si ton itinéraire inclut ces derniers, sache que ce n’est pas juste une affaire de kayak, canoë ou pêche. Les Canadien.ne.s adorent se laisser porter par une rivière tranquille, en mode chill total, en bonne compagnie et sous le soleil.

Si tu veux vraiment t’immerger dans la culture du Grand Nord, équipe-toi d’une bouée (une tripe, comme on dit) ultra colorée, de lunettes de soleil, d’une boisson estivale, de litres de crème solaire et d’un après-midi sans aucun plan. Littéralement, laisse-toi porter par le courant…

Dépression saisonnière

Les autres : « T’es tellement drôle ! »

Les Canadien.ne.s : « Merci. On passe la moitié de l’année dans un froid insupportable, à la limite du vivable. »

Y’a pas grand-chose de positif à tirer de la dépression saisonnière, mais au moins, ça affine notre sens de l’humour.

Savoir exactement quel goût a le chasse-moustique

On n’en est pas fiers, mais c’est un fait : t’es pas vraiment Canadien.ne tant que t’as pas goûté à l’anti-moustique. L’été, les moustiques sortent le grand jeu, et notre seule réponse, c’est de littéralement se noyer sous une couche d’anti-bibittes. Résultat : ça finit sur tes mains, sur ton visage, dans ton verre… et, tôt ou tard, cette amertume chimique va devenir bien trop familière..

Les pérogies

Les pérogies, c’est pas du tout une spécialité canadienne. On sait très bien que les Polonais et les Ukrainiens ont perfectionné ces petites merveilles et on ne prétendra jamais le contraire. Mais… on les adore. Tu les trouveras partout, des restos aux pubs en passant par les bars.

D’ailleurs, une des chaînes de poutine préférées des Canadien.ne.s, Smoke’s Poutine, propose une poutine aux pérogies, nappée de crème sure et de bacon. Un mix entre un classique canadien et une spécialité qu’on a adoptée avec amour. Gros conseil : fonce.

Les outfits casual

On pourrait sortir la petite robe noire, la chemise bien repassée ou les talons… ou bien… attends... on pourrait aussi opter pour un combo pantalon dry-fit, polaire, multicouches et veste imperméable.

Option A : Stylé.
Option B : Stylé et prêt pour la tempête de neige qui, soyons honnêtes, va probablement arriver.

Enlever ses chaussures en entrant

Si un.e Canadien.ne se joint à ton crew de voyageurs pour la nuit, tu le sauras tout de suite : il.elle enlèvera ses chaussures et les laissera à la porte. Cette politesse discrète, c’est du 100% canadien. Si t’es invité.e chez quelqu’un d’ici, tu sais maintenant quoi faire.

Sportif, mais chelou

Le fait de grandir à quelques pas d’une forêt, d’un banc de neige, d’un océan, d’un lac ou d’une montagne fait qu’on est bizarrement athlétiques. Beaucoup de Canadien.ne.s sont hyper bons en natation, rando, course, ski, hockey, muscu… ou carrément tout ça en même temps.

Le pire, c’est qu’on n’en fait jamais tout un plat. On va juste hausser les épaules et balancer un « Oh, c’est pas si loin » ou un « C’est facile », avant de t’entraîner sans le vouloir dans la rando la plus infernale de ta vie.

Avoir des skills hyper niche

On sait allumer un feu, monter une tente, filtrer l’eau d’une rivière, préparer un café sur un réchaud minuscule, transformer un banc de neige en frigo à bière et surtout, on sait quelles feuilles il ne faut surtout pas utiliser comme papier toilette.

On a peut-être oublié des bouts des fractions en 8e année ou les paroles exactes de l’hymne national en anglais, mais ces compétences-là ? Gravées dans notre ADN.

Ne jamais se laisser avoir par un raton laveur

Pour quelqu'un d'ailleurs, le raton laveur, c’est un animal canadien adorable. Ces grands yeux ronds ? Ces petites pattes qui ressemblent à des mains humaines miniatures? Cette queue fluffy avec ses rayures trop mignonnes? Trop. Cute.

Jusqu’au moment où il s’invite chez toi, s’installe dans ton grenier, te crache dessus et te réveille à 3h du mat’ en vidant ta poubelle.

Les Canadien.ne.s ne se laissent pas avoir.

Avoir un trauma des conversions en Fahrenheit

Une part essentielle de la culture canadienne, c’est de détester le Fahrenheit. Genre, vraiment.

On adore parler de météo. On adore ça. C’était de la neige mouillée ou sèche ? Une bruine ou une vraie averse ? Il faisait chaud pour la saison ? (Laisse-nous rêver.) Est-ce que ça gelait vraiment ?

Tous ces détails sont vitaux. Mais dès que nos voisins commencent à nous parler en Fahrenheit, c’est fini, on décroche. On comprend rien et ça nous rend fous.

Avoir un garde-manger rempli de Kraft Dinner, Canada Dry et Maple Leaf Foods

C’est pas juste la poutine, les queues de castor, les tartes au beurre, le saumon sur planche de cèdre et les barres Nanaimo. Un.e Canadien.ne a besoin d’avoir certains essentiels dans ses placards.

Le Kraft Dinner, c’est pas le meilleur mac & cheese du monde, on le sait. Mais il comble un besoin émotionnel. Comme tous ces petits snacks purement canadiens dont on est bien trop fiers.