7 points communs entre les Canadiens et les bernaches du Canada

25.03.18

Tu les as peut-être vues voler en fameux « V » ou entendues pousser des cris désagréables dans le ciel. C’est le printemps, les bernaches reviennent au pays.  Même si nos traditionnelles amies à plumes sont un signe évident que l’été s’en vient, elles ont une réputation plutôt négative. Oui, j’te l’accorde : elles aiment faire caca dans les parcs et peuvent devenir un peu territoriales quand il est question de leurs stationnements préférés… Mais lorsqu'on apprend à connaître ces oiseaux emblématiques de notre pays, on commence à réaliser qu’on a bien plus de points communs avec elles qu’on le pense. Nos meilleures amies éloignées? Peut-être bien!

1. Elles ont peu de prédateurs naturels

Bienvenue au sommet de la chaîne alimentaire, mon ami. Ça ne veut pas dire que les bernaches du Canada n’ont aucun prédateur naturel, mais grâce à leur tendance profondément enracinée à crier après tout ce qui s’approche trop (j’en témoigne), elles ont réussi à freiner plutôt efficacement leurs grands prédateurs du Grand Nord, même les humains. Leurs œufs sont souvent volés par des oiseaux ou de petits animaux, mais si vous assistez à un combat de lutte entre une bernache du Canada adulte et un coyote, le coyote se retrouvera probablement le visage couvert de plumes, recevra quelques coups de bec dans les yeux et n’entendra rien d’autre que des cris. Même un coyote sait que ça vaut pas la peine!

Predators Md

2. Elles aiment flâner dans les parcs l’été

C’est un de mes passe-temps préférés. Tous mes amis savent que, s’ils veulent me voir l’été, ils ont intérêt à aimer flâner dans les parcs. Tu n’as qu’à te rendre dans un grand espace vert au Canada l’été pour te faire une, deux, douze ou quarante nouvelles amies bernaches. Elles sont toujours partantes pour se prélasser au soleil toute la journée. Le seul bémol est qu’elles ont tendance à consacrer toute leur énergie à faire caca, et ce pratiquement partout. Ouais, mais l’amitié, c’est faire des compromis.

Parkhangs

3. Elles cherchent un petit peu de chaleur en hiver

N’importe quel Canadien relativement intelligent sait qu’un voyage dans le sud en hiver peut apporter un enrichissement en vitamines D vital. Les bernaches du Canada l’ont bien compris, elles, car elles s’en vont dans le sud à la seconde que les feuilles commencent à tomber et ne reviennent pas avant d’être certaines que la neige soit fondue (elles ont raffiné leur instinct biologique). Il existe un mot allemand pour cet instinct migrateur (évidemment!) : zugunruhe. Tsé, ce sentiment d’agitation qu’tu ressens quand la température change ou que ta vie tourne pas rond? Quand chaque cellule de ton corps te commande de te lever et de partir ailleurs? Ouais, nos amies les bernaches le ressentent aussi, mais encore plus fort.

Migrate

4. Certaines d’entre elles s’installent de façon permanente en Floride

Les seules créatures qui soient aussi raisonnables sont 35 % des grands-parents des Canadiens. C’est pas parce que t’es né au Canada que tu peux pas passer ta vie dans une maison de retraite aux couleurs pastel. Avec une autre tempête qui s’annonce en mars, je me demande honnêtement pourquoi si peu de gens le font. Certaines populations de bernaches du Canada ont réussi à désactiver leur zugunruhe et se sont installées de façon permanente dans des endroits comme la Floride et San Francisco, surtout là où il y a des bassins artificiels. Um, moi aussi, svp!

5. Elles changent de conducteur pour les longs voyages

Les bernaches du Canada voyagent en groupes et optent pour la formation de vol en V (qui n’a pas été inventé par Emilio Estevez, même s’il aurait aimé, j’en sui sûre). Comme les humains qui s’échangent le volant entre amis pendant un road trip dans les Rocheuses ou dans les Maritimes, les bernaches du Canada changent constamment de position pendant leurs voyages (comme de vrais amis, quoi!).

Flyingv

6. Elles sont monogames

C’est rare dans le règne animal (et aviaire), mais oui, nous avons un autre point en commun avec nos amis les trésors nationaux à long cou. Comme la plupart des humains (sauf dans les campus universitaires et certaines auberges), les bernaches du Canada trouvent le grand amour et/ou un amour convenable et restent à leurs côtés pendant longtemps, et ce sans voeux de mariage. Si tu veux mon avis, y’a de fortes chances que tous leurs cris dans le ciel sont en fait des compliments et des mots doux qu’elles se disent entre eux. Vraiment romantique quand on y pense.

Urabird

7. Elles restent avec leurs parents

Les parents des milliéniaux se sentent probablement très concernés par ce point. Même si les petits des bernaches naissent prêts à nager, à marcher et à trouver leur nourriture, ils restent auprès de papa et maman jusqu’à leur première migration printanière. Même après, ils retournent généralement aux mêmes endroits année après année, et ce, même s’ils finissent par s’accoupler et élever leurs propres oisillons pendant les quatre premières années de leur vie (ce qui équivaut à 30 ans pour une bernache). C’est un peu comme s’ils vivaient dans le sous-sol de leurs parents. Genre.

À lire aussi

Je suis maman et voyageuse—Oui, c’est possible de concilier les deux!

Je suis fière que ma famille et moi ayons choisi de faire un saut dans l’inconnu !
18.11.24
...

J’ai quitté mon travail pour voyager—et j’ai construit une vie centrée sur l’aventure.

En tant que nomade, je me suis retrouvée constamment attirée par Le Cap, ma ville de cœur.
14.11.24
...

À 36 ans, voyager, c’est un peu différent. Voici ce que j’ai retenu de deux semaines sur la route dans l’Est du Canada.

Aujourd'hui, voyager, c'est profiter de bons repas, passer du temps en famille, chanter sur des playlists nostalgiques, et admirer les merveilles époustouflantes de la nature.
14.11.24
...